L'on trouve parfois dans les archives des journaux de nos régions des articles croustillants. Ainsi en est-il de cet extrait du "Travailleur Normand" du 10 Septembre 1905:
"LE COQ DU VILLAGE - Qu'on n'y entende pas malice et qu'on ne se figure point lire les galantes aventures d'un bourreau des coeurs.
Le coq dont nous voulons parler est celui qui surmonte maintenant l'église de la commune et qui dresse fièrement ses ailes au sommet du clocher, un clocher tout neuf s'il vous plait, dont la hauteur atteint 50 mètres.
C'est pas tout-à-fait aussi élevé que le clocher de la Cathédrale de Rouen, mais 50 mètres cela compte tout de même, et il a fallu qu'ils aient le pied sûr et la poigne solide les deux braves compagnons qui s'étaient chargés dimanche dernier de fixer le coq sur son céleste perchoir.
MM. Maurice Seurin et Lucien Osmont, auxquels était dévolue cette tâche difficile et périlleuse, se sont acquittés de leur travail à la satisfaction de tous.
Le coq du Val-de-la-Haye et la croix qui couronnent maintenant le clocher de l'église paroissiale sortent des ateliers de ferronnerie de M. Lucien Venel, rue Saint-Eloi.
On nous raconte, mais nous n'affirmons pas le fait, ne l'ayant pu vérifier, que depuis que le coq gaulois plane sur le Val-de-la-Haye, un aubergiste de l'endroit, renommé pour ses omelettes au lard, a fait apposer dans sa salle de café une pancarte contenant cet avis:"
"Quand de l'église le coq chantera
Crédit ici le patron fera"
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